Thérèse Kirongozi n’est pas l’inventrice du Robot Roulage ! ENQUÊTE
C’est une révélation qui va certainement changer l’histoire du Robot. ce prototype qui règle la circulation sur certaines routes de Kinshasa, Lubumbashi et Goma au point de faire tomber la courbe des accidents dans certains carrefours de son implantation. La réputation de cet engin made in Congo a déjà dépassé les frontières nationales il n y a pas longtemps que les Belges s‘en sont procurés un échantillon. Mais derrière cette belle aventure qui semblait se dérouler sans couacs se cache une toute autre réalité. Le robot cherche désespérément son vrai géniteur. Les arabes ne croyaient pas si ben faire en disant : si la montagne ne peut pas aller à Mahomet, ce dernier ira à la montagne. Le vrai inventeur du robot a décidé de rompre avec la loi de l’omerta.
« Thérèse Kirongozi n’est pas l’inventrice du robot » a-t-il déclaré.
Alors que des nombreux congolais, industriels et d’autres milliers des affaires internationaux ont longtemps cru et reconnus Thérèse Kirongozi comme l’inventrice du Robot roulage, c’est un certain Deba Masamba qui en revendique la propriété.
Rencontre entre l’inventeur et la Business Woman.
Un jour de mars 2013, Mme Thérèse découvre l’ingénieur Deba Masamba dans un magazine télé produit par Mr Zacharie Babaswe dénommé Lingala Facile. Monsieur Masamba affirme qu’il exposait son prototype dans un atelier à Matete. Il reçoit la visite de la business Woman Thérèse Kirongozi présidente d’une ASBL dénommée Women’s Technologie qui regroupe les femmes ingénieures pour la plupart ressortissantes de l’ISTA ( Institut supérieur de techniques Appliqués ) , quelques jours plus tard , Thérèse Kirongozi invite Masamba à exposer son robot à une foire industrielle qu’elle organise devant plusieurs personnalités politiques dont le ministre de l’Economie d’alors , Monsieur Bahati Lukwebo , ce jour-là , affirme Masamba . Thérèse découvre le robot comme toute autre personne présente. Des documents d’archives consultés par Grand Journal ont corroboré les faits.
Début d’un partenariat Conflictogène avec Women’s Tech
Signature du partenariat
Ayant le flair de Business, Thérèse Kirongozi propose un partenariat à l’inventeur Masamba, voit son rêve prendre petit à petit corps et ne peut résilier un seul instant. Ce partenariat consiste à la signature d’un accord entre l’ASBL de Thérèse Kirongozi et l’inventeur du Robot Deba Masamba, Les Termes de référence sont vite identifiés. Il s’agit de perfectionner, promouvoir et commercialiser ce robot roulage sous le financement du gouvernement congolais. L’ingénieur Deba Masamba accepte l’offre le 15 Février 2013 , intervient entre les deux parties, la signature du protocole de partenariat opposé par Thérèse Kirongozi . Les deux parties conviennent pour l’installation es robots dans plusieurs coins de Kinshasa et certaines provinces de la RDC.
Un accord non appliqué par Women’s Tech
Dans sa déclaration faite à la rédaction du Journal, Deba Masamba déplore le non-respect du contrat signé avec Thérèse Kirongozi , coordonnatrice de Women’s Technologie . « L’accord que j’ai signé avec Women’s Tech n’a jamais été respecté, quand on vend le robot je ne suis pas informé sur le montant, madame vient me donner seulement l’argent, souvent c’est toujours 2000$ mais en plusieurs tranche en plus »a-t-il déclaré tout en se plaignant du fait que la répartition du bénéfice est bien repartie dans le contrat en son article 8. Le bénéfice résultant du partenariat seront partagé entre les deux parties et la répartition se fera comme suit : 20% pour le droit d’auteur, 20% pour le bureau et 30% pour Chaque partenaire, peut-on lire dans le protocole de partenariat.
En 2008, les deux partenaires ont été appelés à Goma pour l’installation d’un robot roulage, Deba Masamba révèle que c’est juste après cette activité qu’il a décidé de faire savoir à la coordonnatrice Women’s Tech son mécontentement. « Quand on a fini à Goma , il s’est passé beaucoup des choses et j’ai compris qu’il me prenait comme son travailleur, et j’avais décidé d’aller loin avec elle » a-t ’il fait savoir avant d’ajouter « Mais quand elle a vendu le robot au musé Belge , elle m’a appelé pour venir prendre le miette sans me dire comme d’habitude ce qu’elle a reçu, et ce jour-là elle a commencé par me donner 400 £ , j’ai refusé et on ne s’est pas entendu , par après je suis parti voir son oncle pour faire la médiation et c’est alors qu’elle me donnera 800$ . Quand je lui demande de me montrer le document qui prouve combien elle a vendu le robot, elle refuse toujours ».
Une fois contactée par Grand journal pour avoir une version contraire, Thérèse, à des minières brutales commente à ces termes « c’est un menteur, il est dans les faux , j’ai sa décharge ici et il a pris sa part pour le robot de la Belgique »soutient-elle au télégramme du Grand-Journal .
Dans la même optique, la coordonnatrice de Women’s Tech n’a pas voulu révélé combien d’ingénieur avait reçu du Robot vendu fin décembre dernier au musé Belge . « Je ne suis pas là pour vous dire tout ça Monsieur » et c’est sur ce ton qu’elle va nous raccrocher au téléphone et renvoyer les appels venant de notre numéro.
Recontactée par son deuxième numéro Airtel, cette fois c’est la voix d’un homme qui ressort « Monsieur vous faites du chantage à Thérèse, publiez tout ce que vous voulez publier, vous ne savez pas comment je m’appelle Jeune Homme. On est Dimanche le gens ont envie de Rigoler … » à son tour de nous raccrocher au nez.
Propos recueillis de l’Hebdomadaire avant-gardiste d’information générale N°006 du Lundi 25 mars 2019 au Dimanche 31 mars 2019. Grand Journal