un maire contraint de défiler en vêtements de femmes en guise de punition (vidéo)
Les politiciens font toujours des promesses pendant les campagnes électorales qu’ils ne peuvent tenir, mais les électeurs ne les tiennent presque jamais pour responsables des mensonges.
Eh bien, les habitants d’une petite ville mexicaine ont récemment décidé de donner une leçon à leur maire parce qu’il n’a pas tenu ses promesses électorales. Ils l’on fait défiler dans la ville en vêtements de femmes pendant quatre jours consécutifs.
Javier Sebastián Jiménez Jiménez Santiz a remporté la course à la mairie de la ville de Huixtán sur la promesse d’améliorer le système d’eau local, mais n’a pas été à la hauteur des attentes de ses électeurs.
À la fin du mois dernier, après en avoir eu assez de ses excuses et de ses promesses, les habitants de la région se sont précipités dans le bureau du maire et ont habillé Santiz et son conseiller municipal Luis Ton avec des vêtements de femmes. Le maire Santiz était vêtu d’une longue jupe noire et d’un chemisier blanc tandis que son conseiller portait une longue robe rose
Les deux dirigeants ont défilé à Huixtán pendant quatre jours devant des foules d’habitants qui tenaient des pancartes dénonçant leurs échecs.
Et comme s’il n’était pas assez humiliant d’avoir à porter en public des robes de femmes, les deux responsables locaux ont été contraints à stopper les automobilistes et les supplier de faire des dons pour les projets qu’ils s’étaient engagés à réaliser pendant leur campagne.
Lors d’un entretien avec des journalistes locaux, M. Santiz, a expliqué qu’il avait l’intention de respecter ses promesses électorales, mais qu’il n’a pu le faire parce que les fonds nécessaires, 3 millions de pesos (environ 158 000 $), avaient été réaffectés à d’autres municipalités.
Les habitants de Huixtán demandent qu’une enquête soit ouverte pour savoir si le maire a volé les fonds qu’il prétend avoir été réaffectés à d’autres municipalités.
L’humiliation publique des fonctionnaires locaux est fréquente en Amérique centrale et en Amérique du Sud. L’année dernière, les habitants de Chichiquila ont pris leur maire en otage et exigé une rançon pour sa libération, après qu’il n’a pas non plus tenu ses promesses électorales.
Crédit photo : africafeeds
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SOURCE afrikmag.com