Kongo central : révoquée du gouvernorat, Mimi Muyita est également excommuniée de l’Eglise Kimbaguiste
Mimi Muyita Ankieta a été révoquée de ses fonctions d’assistante du gouverneur Atou Matubuana le 29 août. Cette dernière avait accusé Justin Luemba, vice-gouverneur de la même province d’avoir tenté de la violer. Ce 30 août, des sources présentes à Nkamba ont fait savoir à la rédaction femme d’Actualité.cd qu’elle est aussi excommuniée de l’Eglise Kimbaguiste.
“Mimi n’est plus kimbaguiste. Je ne sais pas vous donner plus de details, elle n’est plus kimbaguiste…” confie une jeune kinoise en séjour à Nkamba. Selon d’autres sources de la presse locale, deux autres victimes se sont manifestées après l’affaire du vice gouverneur de la province. “Elle n’en est pas à sa première victime. D’autres victimes ont décidés de sortir du silence. Il y a deux hommes politiques et un jeune commerçant qui ont connu le même problème avec Madame Mimi. Le commerçant est allé vivre en Europe” précisent ces mêmes sources.
En outre dans une lettre écrite par les responsables kimbanguites, l’église demande à la justice de poursuivre ses enquêtes afin de rétablir la vérité sur cette affaire. De son côté, l’Assemblée provinciale du Kongo central a décidé de mettre sur pied une commission d’enquête parlementaire pour une analyse « objective afin d’établir les responsabilités des uns et des autres.»
Pour sa part Mimi Muyita, ex assistante du gouverneur Atou Matubuana, a retiré sa plainte sans fournir plus d’explications. Depuis la vidéo de l’interpellation du vice gouverneur qui avait provoqué un vrai ras de marrée sur le net, une autre vidéo dans laquelle le même vice gouverneur rencontre son supérieur après les faits a également fait le tour de la toile. Dans cette dernière, le Mr. Luemba explique qu’il n’y a aucun différend avec son supérieur. Précisons également que dans la province du Kongo central, plusieurs personnes s’abstiennent de commenter cette affaire. Actualite.cd a contacté l’un des responsables de la presse de Nkamba, cette personne n’a pas souhaité s’exprimer.
Prisca Lokale