Koffi Olomide : Ceux qui ont signé un pacte avec le Rwanda pour posséder une partie de notre pays, doivent dénoncer ce contrat
Au cours d’une interview qu’il a accordée le vendredi 03 janvier à quelques journalistes congolais de la diaspora, Koffi Olomide a dénoncé un plan de balkanisation de la République démocratique du Congo.
Selon le patron de l’orchestre » Quartier latin international », quelques autorités congolaises auraient conclu un contrat qu’il considère comme » mystique et désastreux » avec certaines autorités rwandaises dans le but de faciliter l’annexion de la partie Est du pays au Rwanda.
Sans les citer nommément, celui que l’on surnomme » grand Mopao », a qualifié de » méchant » ceux qui, selon lui, ont vendu le pays et les a invités à » dénoncer cet accord ».
» Ceux qui ont signé un pacte avec le Rwanda pour posséder une partie de notre pays, doivent dénoncer ce contrat … Ce n’est pas le peuple rwandais qui fait pleurer le peuple congolais.. », a-t-il déclaré.
Profitant de l’occasion, il a aussi demandé à certains Congolais de la diaspora qui empêchent les artistes congolais de se produire à l’étranger de mettre fin à cette pratique car,selon lui, ce ne sont pas les artistes qui sont à la base de ce qui se passe dans l’Est de la RDC mais plutôt les autorités congolaises à la solde des pays voisins notamment le Rwanda.
Le sujet sur la balkanisation du pays à partir de l’Est défraye la chronique ces jours-ci.
Après Martin Fayulu,qui avait révélé le 30 décembre 2019 qu’il existerait un plan bien ficelé de la balkanisation de la RDC, le Cardinal Fridolin Ambongo a ,au cours d’une conférence de presse tenu ce jeudi 2 janvier à Kinshasa, tiré la sonnette d’alarme à ce sujet.
Le prélat catholique qui revient d’une mission pastorale à Beni-Butembo a insisté sur le fait que » la RDC est en danger » et il y a » risque de sa partition, si l’on y prend garde ».
« C’est remarquable quand vous êtes sur le terrain. Le constat montre très clairement que l’objectif de tous ces comportements, c’est la balkanisation de notre pays… Cela se vérifie à travers le remplacement des populations déplacées par généralement des populations rwandophones ou ougandophones », a-t-il fait savoir.