Dans plusieurs des internautes, l’on remarque qu’ils ont
toujours les doigts en V sans toutefois connaître les différents sens. Pour
certains, c’est juste un effet « bling bling », pour certains, c’est
juste pour une pose « cool ».
Dans un article publié le jeudi 19 septembre 2019, le média en
ligne Capital donne un autre sens du signe V. Selon le journal, faire
le signe V peut paraître anodin, mais il permet aux cybercriminels de
recueillir énormément d’informations sur les internautes. Et peut être utilisé
pour usurper leur identité.
Selon un rapport en cybersécurité cité pat Global Times,
un média chinois en langue anglaise proche du pouvoir, il est possible de
reconstituer 100% des empreintes digitales si la photo a été prise à moins de
1,5 mètre de distance. Il est possible d’en récupérer jusqu’à 50% si le cliché
a été réalisé à 3 mètres.
Une telle prouesse résulte des performances sans cesse
améliorées des capteurs photographiques des smartphones. Certains
cybercriminels peuvent ainsi utiliser ces données afin de déverrouiller
certains systèmes de protection basés sur la reconnaissance digitale. C’est le
cas, par exemple, des moyens de paiement (les applis bancaires en sont
friandes) mais aussi des serrures connectées. Rien que sur Weibo, un réseau
social chinois ressemblant à Twitter, le mot-clé évoquant le signe V permet
d’accéder à 390 millions de photos.
Un autre rapport avait été fait par des scientifiques
japonais qui avaient également alerté les internautes en janvier 2017.
Les informations biométriques telles que les empreintes
digitales ne peuvent pas être modifiées au cours de la vie d’une personne, je
veux sensibiliser les gens pour qu’ils sachent se protéger”, expliquait alors Isao
Echizy, professeur à l’Institut national d’informatique à Tokyo, un organisme
universitaire japonais.