Russie-Afrique : A l’instar de la RDC, plusieurs pays africains n’ont pas émergé en raison de leur dépendance du secteur minier (Félix Tshisekedi)
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Félix Tshisekedi s’est exprimé ce jeudi 24 octobre 2019 au sommet Russie-Afrique à Sotchi. Devant plusieurs chefs d’Etat et hommes d’affaires, il a plaidé pour la nécessité des gros investissements en Afrique. Il a aussi reconnu que la dépendance des États africains au secteur minier n’ont pas aidé les gouvernements à émerger.
« Selon la BAD, l’Afrique a besoin d’importants investissements situés entre 130 et 170 milliards par an, avec un gap de 68 à 108 milliards de dollars. La forte dépendance du secteur minier n’a pas été propice à l’émergence des économies africaines. Dans le cas spécifique de mon pays, entre 2010 et 2014, les entreprises minières et pétrolières ont mobilisé des revenus de l’ordre de 48 milliards et demi de dollars alors que le pays n’en a tiré que 9,9 de revenus. », a déclaré Félix Tshisekedi.
Le sommet Russie-Afrique s’est clôturé ce jeudi. Déjà la veille, Vladmir Poutine, Président de la Fédération de Russie avait signifié l’intention de son pays d’investir dans l’industrie minière en RDC.
« En termes absolus, notre chiffre d’affaires est encore faible mais, à la fin de 2018, son volume avait augmenté de 45%. Nous voyons des perspectives importantes dans l’industrie minière. Nous comptons sur le soutien de nos entreprises intéressées à travailler dans votre pays. Nous sommes prêts à travailler dans d’autres domaines : c’est l’ingénierie des transports, c’est l’infrastructure. J’espère que nous en reparlerons plus en détail maintenant », a déclaré M. Poutine au cours d’une réunion de contact entre les délégations congolaise et russe.
La Russie convoite notamment la moitié des réserves mondiales du stratégique cobalt. Julien Paluku, ministre de l’Industrie, qui a participé à ce sommet, a présenté des facilités accordées par la RDC aux entreprises invitées à opérer dans les zones économiques spéciales.
Un autre atelier de ce sommet a porté sur « les technologies nucléaires, un moteur de développement et une solution durable aux problèmes systémiques du continent ». La RDC, pays producteur de l’uranium, est surtout concerné par cette thématique d’autant qu’elle possède un « Centre de Recherche sur l’Energie Nucléaire », à Kinshasa.
Patrick Maki
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Source Actualite cd