RDC : l’institut français de Kinshasa vit au rythme du Forum africain de musique – Zoom Eco
Pendant deux jours, soit du 17 au 21 septembre 2019, les professionnels de la musique oeuvrant pour la musique africaine vont échanger autour de l’avenir de la musique africaine à l’heure du numérique. Au programme : des conférences, des ateliers et des concerts. Organisé à l’initiative du label Bomaye Music, la deuxième édition de ce forum vise à améliorer les conditions de travail des créateurs par la valorisation de leur travail qui passe aussi par la perception des droits d’auteurs.Djo Moupondo, président du Conseil d’administration de la Clique Music (label qui produit l’artiste Mohombi) et junior Luyindula, juriste en propriété intellectuelle et droits des NTIC ont réfléchi sur le thème :“Générer des revenus grâce aux droits d’auteur à l’ère du numérique, collecte et distribution de redevances :enjeux, défis et perspectives”. « Le secteur doit être libéralisé. Nous avons un sérieux problème de confiance entre la socoda et les artistes. L’État doit liberaliser comme dans d’autres pays pour créer l’émulation pour cet opérateur, L’État doit simplement être régulateur et laisser la gestion des droits d’auteurs et droits voisins entre les mains de privés », a déclaré Djo Moupondo.Junior luyindula demande à ce que les textes de loi suivent l’évolution de la société surtout à l’heure du numérique. Il souhaite voir des forums se multiplier pour apporter l’information aux artistes.Un véritable forum qui questionne le devenir de la musique africaine et la création d une réelle industrie musicale africaine.Harris KASONGO