Le maire de la ville de Beni, Nyonyi Bwanakawa, a plaidé jeudi 1er août, pour la conjugaison des efforts par tous pour éradiquer Ebola. Il a lancé cet appel à Mangina, village où le premier cas avait été détecté au Nord-Kivu le 1er août 2018. Une année après, cette maladie a déjà fait plus de mille huit cents morts dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
« Si aujourd’hui nous nous retrouvons là où la maladie avait commencé, c’est d’abord pour se remémorer de son origine, et c’est surtout pour que nous puissions mettre les efforts ensemble pour que nous fixer une échéance pour que dans les jours qui suivent nous puissions mettre un terme à la maladie », a affirmé le maire Nyonyi Bwanakawa.
A l’occasion de l’an 1 de la déclaration de cette épidémie au Nord-Kivu, une messe a été célébrée à la cathédrale catholique saint Mathias de Mangina en présence du coordonnateur de l’ONU pour la réponse d’urgence à l’épidémie d’Ebola, David Gressly, et d’autres personnalités.
Dans l’assistance une femme, personnel de santé, a témoigné avoir été guérie d’Ebola avec ses collègues pour s’être soignés à temps.
« Cela fait une année que nous sommes guéris. Nous avons été contaminés en soignant des malades sans savoir que l’épidémie était déjà dans notre contrée de Mangina. Si nous sommes guéris c’est par ce que nous nous sommes rendus tôt à l’hôpital », a-t-elle dit.
Trois autres personnes guéries sont sorties du centre de traitement Ebola de Mangina, jeudi 1er août.
Selon l’ONU, plus de 2 600 cas ont été confirmés en RDC, dont plus de 1 800 décès dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Près d’un « cas » sur trois est un enfant. Plus de 770 personnes ont survécu au virus.