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A l’occasion du sommet Russie-Afrique qui s’est ouvert mercredi 23 octobre 2019 à Sotchi, Vladimir Vladimirovitch Poutine, président de la Fédération de Russie n’a pas caché le vœu de son pays d’investir dans l’industrie minière en RDC.
« En termes absolus, notre chiffre d’affaires est encore faible, mais à la fin de 2018, son volume avait augmenté de 45%. Nous voyons des perspectives importantes dans l’industrie minière. Nous comptons sur le soutien de nos entreprises intéressées à travailler dans votre pays. Nous sommes prêts à travailler dans d’autres domaines : c’est l’ingénierie des transports, c’est l’infrastructure. J’espère que nous en reparlerons plus en détail maintenant », a déclaré M. Poutine au cours d’une réunion de contact entre les délégations congolaise et russe.
Contrairement à d’autres puissances mondiales, la Russie organise pour la première le sommet pour l’Afrique. Moscou convoite notamment la moitié des réserves mondiales du stratégique cobalt.
L’industrie minière était au centre des discussions entre les délégations de deux pays mercredi. La Russie convoite notamment la moitié des réserves mondiales du stratégique cobalt. Julien Paluku, ministre de l’industrie participe à l’atelier sur «la zone industrielle russe en Egypte. Approcher des nouveaux marchés régionaux ». Il a à cette occasion, il a présenté des facilités accordées par la RDC aux entreprises invitées à opérer dans les zones économiques spéciales.
Un autre atelier dans ce sommet est axé sur « les technologies nucléaires, un moteur de développement et une solution durable aux problèmes systémiques du continent ». La RDC, pays producteur de l’uranium est surtout concerné par cette thématique car possède un « Centre de Recherche sur l’Energie Nucléaire » à Kinshasa.
Patrick Maki
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Source Actualite cd