Sylvie Sifa, la femme qui avait déclaré il y a quelques semaines , avoir eu un enfant avec Alexis Thambwe Mwamba et aux arrêts au Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe.
Madame Sylvie Sifa aurait été enlevée mercredi soir tard dans la nuit de sa résidence, et amené nue par les agents du parquet général près la Cour d’Appel de la Gombe et amenée au cachot en slip avec un bébé de 9 mois.
L’Association Africaine de Défense des Droits l’Homme est montée au créneau et par la voix de son président national, condamne cet enlèvement et exige aux autorités judiciaires de sanctionner les agents de la Cour d’Appel qui ont exécuté cet acte inhumain. Jean Claude Katende qualifie de banditisme cet acte des instances judiciaires congolaise dans un entretien accordé à politiquerdc.net.
Dans un son tweet de ce soir, le défenseur de droit de l’homme a dénoncé cet acte ignoble:
L’ Asadho condamne l’enlèvement de madame Sifa Sylvie. Elle a été prise chez elle la nuit par les agents du parquet général près la Cour d’Appel de la Gombe et amenée au cachot en slip, avec un bébé de 9 mois. Elle est restée dans cet état jusqu’au matin. C’est dégradant et inhumain », lit – on sur la page Facebook de son président.
Pour Me Jean Claude Katende, « les autorités judiciaires doivent interpeller les agents du parquet général près la Cour d’Appel de la Gombe qui ont enlevé et amené madame Sifa Sylvie nue au cachot ».
Il a annoncé par ailleurs que Madame Sylvie Sifa bénéficiera des avocats que l’Asadho mettra à sa disposition.
Pour rappel, Sylvie Sifa – mère d’une fille de 9 mois – est la dame qui avait déclaré avoir été amenée de Kindu à Kinshasa aux frais et à la demande du président de la chambre haute du parlement, Monsieur Alexis Tambwe Mwamba. À son arrivée dans la capitale, son statut de domestique se s’est mué en maitresse même si le consentement de la victime faisait défaut. Ainsi, elle devra donc prouver ses allégations devant la justice et permettre à l’opinion publique de se faire une idée sur ce qu’elle a eu à déclarer récemment contre le présumé « géniteur de sa fille ».