Booba réagit à la fusillade pendant le tournage de son clip, son combat avec Kaaris, et son clash avec Damso
Dans une interview accordée au magazine Brut, le rappeur Booba est revenu sur la fusillade qui a visé le tournage de son clip en fin Août. Il faut dire que les hommes armés avaient débarqué sur le lieu du tournage et ont ouvert le feu en faisant plusieurs blessés.
« Ce qui était le plus important, c’est que mon ami qui s’est fait tirer dessus aille bien. Vu qu’il est déjà sur pied… Hamdoulah, comme on dit », répond Booba.
Au cours de lentretien, Booba n’a accusé personne, ni Kaaris, ni certains de ses proches : « Ça peut être Fred de Sky qui m’a envoyé une équipe », a-t-il plaisanté en faisant référence à un animateur de la radio Skyrock.
Pour être plus sérieux, Booba a indiqué que « Ça peut être plein de gens. […] Ça peut être beaucoup d’ennemis […] C’est le risque du métier » a-t-il expliqué avant de poursuivre : « Ça peut mal finir, même Kennedy s’est pris une balle dans la tête. On fait une musique à haut risque. »
Une enquête pour tentative de meurtre en bande organisée a été ouverte.
Revenant sur son rixe avec Kaaris à l’aéroport de Orly : « Si je pouvais revenir en arrière et que je croisais Kaaris à Orly, je ferais la même chose mais en mieux. Ce serait encore plus violent. Mais je ne changerai pas. Je regrette pas du tout », lance « le Duc de Boulogne ».
Booba et Kaaris avaient été condamnés à 18 mois de prison avec sursis et 500.000 euros d’amende. Depuis lors, les deux rappeurs se lancent de temps en temps des piques sur les réseaux sociaux et dans les médias.
Ils s’étaient donnés rendez-vous en novembre en Suisse pour un combat d’arts martiaux mixtes (MMA) censé régler leurs différends.
Booba est aussi revenu sur le clash avec Damso. Il a annoncé que quand il va finir avec Kaaris il se concentrera ensuite sur Damso : “ Le prochaine c’est Damso, ouais, mais lui c’est plus de la rigolade. Je le connais, il y aura pas de fusillade avec lui. Il nous a traités de salope alors qu’on l’a aidé, on a construit sa carrière. Sans lui enlever tout le talent qu’il a, c’est aussi dû à son talent, mais on l’a vraiment aidé, on a vraiment kiffé l’artiste. On a beaucoup bossé sur son projet, on l’a partagé. Et à la fin de son contrat, il traite les maisons de disque de salopes… Damso c’est un gentil, je sais même pas s’il fait du sport, je sais même pas s’il sait courir…”.
Crédit photo: Le parisien
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SOURCE afrikmag.com