Le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga appelle à l’implication des autorités politiques pour résoudre la crise autour de la fourniture des farines de maïs. Elle s’insurge notamment de la mauvaise politique en matière agricole.
« C’est la mauvaise politique de notre pays,nous avons des terres arables et notre gouvernement devrait allouer suffisamment des moyens pour l’agriculture. Le gouvernement doit susciter à la population l’envie de s’adonner à l’agriculture pour qu’ensemble, nous puissions combattre la dépendance face à la Zambie. Et d’ailleurs,dans l’élaboration de notre budget, l’Etat ne met pas d’accent sérieux au secteur agricole », a dit Thérèse Safi, coordonnatrice adjointe de la société civile du Haut-Katanga.
Le sac de farine de maïs est passé, en une semaine, de 22.000 francs congolais (FC).à 35.000. Cette hausse n’a pas seulement touché la ville de lubumbashi,mais aussi d’autres
villes comme Kasumbalesa à la frontière entre la Zambie et la République
Démocratique du Congo (RDC).
Certains commerçants lushois parlent de la Zambie qui ne livrerait plus de
maïs à la RDC faute de réserves qui sont insuffisantes.
Le maïs est l’une des denrées alimentaires de base en RDC.
Très prisé au Katanga, sa rareté contraint les populations aux nouvelles habitudes alimentaires.
José Mukendi