Un étudiant de l’université de Harvard poursuivit en justice le président ougandais, Yoweri Museveni, pour l’avoir bloqué sur Twitter.
Hillary Innocent Seguya Taylor, un Ougandais, a également poursuivi le porte-parole du gouvernement, Ofwono Opondo, et le commissaire politique en chef de la police, Asan Kasingye, en affirmant qu’ils l’avaient également empêché d’accéder à leurs comptes Twitter officiels.
Dans son procès intenté devant la Haute Cour de la capitale, Kampala, M. Seguya déclare qu’il est citoyen ougandais et qu’il poursuit des études de master en relations internationales.
Il dit que le président et les deux responsables utilisent leurs comptes Twitter comme des forums publics pour diffuser des informations sur les activités de leurs fonctions mandatées par l’État et pour obtenir les réactions des citoyens. Par conséquent, le bloquer est “illégal, abusif et irrationnel”.
M. Seguya affirme qu’en tant que citoyen résidant à l’étranger, il n’est en mesure d’accéder qu’aux informations relatives à la gouvernance de son pays et de communiquer avec les responsables concernés par le biais des médias sociaux.
“Avant d’être bloqué, j’ai utilisé les mêmes plate-formes de réseau social Twitter pour communiquer mes points de vue, mes consternations et mes suggestions aux responsables concernés», déclare M. Seguya.
Après avoir été bloqué, il était désormais incapable de suivre et de voir les tweets sur les comptes respectifs et était donc “incapable de contacter, de répondre, d’aimer, de taguer, de retweeter et de connaître les informations publiques ou de faire des commentaires à ce sujet”.
Il affirme que le blocage de son pseudonyme Twitter, @HillaryTaylorVI, des trois pseudonymes respectifs, les 20 juillet, 30 juillet et 8 août, a été bloqué sans préavis. M. Seguya demande maintenant une ordonnance de déblocage, ainsi que des dommages-intérêts généraux pour les inconvénients causés.
L’étudiant a désigné son avocat, Male Mabirizi, pour le représenter puisqu’il n’est pas dans le pays.
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SOURCE afrikmag.com