Selon les données satellitaires par Weather Source, 6 902 incendies ont été enregistrés en Angola du 22 au 24 aout contre 3 395 en RDC et 2 127 au Brésil.
Le massif forestier du Congo brûle aussi, mais pas pour les mêmes causes que les incendies en Amazonie. En Afrique centrale, ce n’est point la pollution, le changement climatique ou encore la sècheresse qui sont pointés du doigt. Des spécialistes évoquent la culture sur brûlis, qui est saisonnière et qui permet de tirer parti de la fertilité des sols forestiers. Les champs sont défrichés par le feu ce qui permet un transfert de fertilité.
« La forêt brûle également en Afrique subsaharienne. Nous sommes en train d’examiner la possibilité d’y lancer une initiative similaire à celle que nous venons d’annoncer pour l’Amazonie », a aussi tweeté le président français Emmanuel Macron.
Ces feux dans les forêts congolaises peuvent cependant constitués une menace pour la biodiversité. On parle notamment d’Afrormosia. Ce bois, avec sa couleur allant du brun au jaune doré et sa durabilité, est utilisé dans la décoration et l’ameublement. Il est présent dans la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
La forêt du bassin du Congo est le deuxième massif forestier tropical du monde. Elle est partagée entre la République démocratique du Congo, le Cameroun, Centrafricaine, la République du Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale. Elle couvre ainsi plus de deux millions de km².
Japhet Toko