Grève à l’UNIKIN : le gouvernement est « prêt à répondre aux revendications des professeurs »
Le gouvernement congolais se dit « prêt à répondre aux revendications des professeurs de l’Université de Kinshasa » qui réclament le paiement d’un mois du trop-perçu sur les véhicules et au moins cinq mois du manque-à-gagner sur la prime de partenariat, tel que convenu avec le syndicat des professeurs. L’annonce a été faite ce vendredi 9 août par le ministre intérimaire de l’Enseignement supérieur et universitaire, Marcel Ilunga Leu.
Selon lui, toutes les démarches ont été menées afin les professeurs rentrent dans leurs droits et qu’ils reprennent les cours normalement.
« D’abord on commence par le manque-à-gagner. Là on crédite les comptes des établissements. Et ce sont les établissements qui vont payer les professeurs ainsi que les autres membres du corps scientifique et administratif. Et aussi le trop-perçu. Un mois de trop-perçu. Quand nous nous sommes réunis avec l’APUKIN et l’APUCOM, on s’était convenu de payer d’abord un mois en ce qui concerne le manque-à-gagner de l’exercice 2017-2018, et aussi un mois du trop-perçu », a expliqué Marcel Ilunga Leu.
Il ajoute que les discussions avec les professeurs se poursuivront ultérieurement pour l’apurement des autres arriérés.
« On va par la suite se mettre d’accord sur le manque-à-gagner de l’année 2018-2019 de 5 mois. Parce qu’on ne connait pas encore la hauteur. Et là on va tenir une grande réunion pour qu’on puisse consolider tous les chiffres et les présenter au niveau du gouvernement pour aussi échelonner et payer. L’objectif est de trouver la solution durable », a indiqué M. Ilunga.
Les professeurs de l’Université de Kinshasa ont déclenché un mouvement de grève sèche le 7 août. Et ce jusqu’à ce que le gouvernement réponde positivement à tous leurs doléances.
Ils réclament entre autres, l’amélioration de la rémunération des professeurs au standard de l’UNESCO, le paiement du manque-à-gagner et le remboursement par le gouvernement du trop-perçu dans le dossier des véhicules qu’ils ont achetés à crédit.