RDC : le Conseil de sécurité pour la formation d’un gouvernement qui tienne compte des engagements du Président
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a souligné vendredi 2 août qu’il importait de former un gouvernement en République démocratique du Congo « capable de tenir les engagements pris par le Président Tshisekedi en faveur de l’unité nationale, du renforcement de l’État de droit, de l’intégration politique et de la consolidation de la paix »
Les membres du Conseil – qui ont écouté le 24 juillet un exposé de la cheffe de la MONUSCO Leïla Zerrougui- ont déclaré « avoir hâte de travailler avec le gouvernement une fois qu’il sera formé afin de relever les défis auxquels la RDC est confrontée ».
Dans une déclaration à la presse, les « Quinze » ont salué les efforts déployés par le Président Tshisekedi en faveur de la réconciliation, de la paix et de la stabilité en RDC, notamment les mesures qu’il a prises pour ouvrir l’espace politique, telles que la libération de membres de l’opposition et de la société civile, le retour des acteurs politiques dans le pays, et les efforts en faveur de la liberté d’opinion et d’expression.
Les membres du Conseil ont encouragé le nouveau chef d’Etat congolais à poursuivre son action pour respecter son engagement à faire en sorte que le gouvernement de la RDC respecte les droits humains et les libertés fondamentales.
Le Conseil s’est, en outre, félicité de l’engagement pris par le Président Tshisekedi de lutter contre la corruption et l’impunité, et ont appelé à redoubler d’efforts pour que les responsables de ces crimes répondent de leurs actes.
Lutte contre l’insécurité dans l’est de la RDC
Sur le plan régional, le Conseil de sécurité s’est félicité des initiatives prises par le Président Tshisekedi pour promouvoir la coopération et de l’engagement renouvelé de Kinshasa et de ses voisins d’œuvrer ensemble pour lutter contre l’insécurité dans l’est de la RDC. Une telle lutte exige de s’attaquer aux causes profondes du conflit, ont-ils dit, notamment l’exploitation illicite et le trafic des ressources naturelles, et de mettre fin aux cycles récurrents de violence, comme indiqué dans le Cadre de paix pour la sécurité et la coopération dans la RDC et la région.
Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur condamnation de tous les groupes armés opérant en RDC et de leurs violations du droit international humanitaire, en particulier celles qui impliquent des attaques contre la population civile, le personnel des Nations Unies et associé, les acteurs humanitaires, le personnel et les installations de santé, et toutes autres violations du droit international en vigueur et des droits de l’homme. Ils se sont également félicités des engagements pris par certains membres de ces groupes armés de désarmer, démobiliser et réintégrer la vie civile, et ont salué le rôle joué par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) dans la facilitation de ce processus.
Les « Quinze » ont encouragé le gouvernement de la RDC à développer, avec l’appui de ses partenaires, des initiatives adaptées pour attirer les combattants désireux d’être démobilisés et d’effectuer une transition vers une vie civile pacifique.